vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

K

 KAFSTANSKI                     

 KARSH                                           

 KELVIN                                 

 KODACHROME

 


KAFTANSKI

 

Un des grands techniciens de la photographie Fritz (Frédéric) KAFTANSKI* né à la toute fin du 19 ième siècle améliora, voire révolutionna des concepts techniques photographiques. On lui doit ( excusez du peu ) la première combinaison « Plaque/ Pellicules » dès 1931, Le mini FEX* de format 3X4 à peine plus grand que son objectif : un subminiature en fait !, le STYLOPHOT qui donnait des photographies au format 10X10 et se portait comme un…stylo – aujourd’hui très recherché par les ICONOMECANOPHILES* - !

 

Mon conseil : si vous voulez en savoir plus suivez ce lien : A http://kaftafex.free.fr/kaftanski.html

FRED KAFTANSKI* ( 1899 - 1988 ) à l'origine des marques suivantes :

 FOTOFEX  MINI FEX  PRONTO  COMPUR PRONTO KUNIK FEX KAFTAX BANCO SIDAX SIDA SECAM STEROPHOT.... et d'autres que j'ai oubliées.
 


KARSH (YOUSUF)

 

Le meilleur portraitiste de son temps. Né en 1908 à Mardin au sein d’une communauté Arménienne, il se voit, devant les pogroms , obligé de fuir son pays pour rejoindre son Oncle , portraitiste au Québec : il n’a que 15 ans. C’est en 1932 qu’il ouvre son propre studio à Ottawa. C’est le début d’une très belle aventure qui verra passer les plus grands personnages de son époque ( la liste exhaustive serait très très longue). On reconnaît immédiatement la « patte » de Yousuf qui disait qu’il « voulait capturer le regard » à ses noirs profonds et à ses poses très étudiées calquant complètement la personnalité du personnage photographié.

Mon conseil : visitez le site dédié http://www.karsh.org/

Régalez vous avec cette galeries de portraits à diffusion libre (et essayer de deviner le nom des modèles)  du moins je l'espère car les héritiers du photographe sont particulièrement attentifs et exigeants sur les œuvres à telle point qu'une assurance hors de prix m'avait été demandée pour une exposition  à laquelle j'ai renoncée.


KELVIN

 

On mesure, grâce à ce physicien Anglais (1824/1907)la température de la couleur ; tout le monde connaît les couleurs chaudes de fin de soirée ou de lever de soleil ( dominante marron/jaune) et les couleurs froides à dominante bleu, mais on peut préciser que pour les premières on évalue à 2000°Kelvin la température de la couleur, pour préciser que le blanc neutre se situe autour de 5500° à 6500°K ; Pour avoir de bons résultats et ne pas trop se fier à la BALANCE DES BLANCS* automatique il est bon d’avoir en mémoire ces quelques chiffres.


KODACHROME ( LA PELLICULE )

 

Le film KODACHROME* a été inventé par 2 ingénieurs chimistes ( et mélomanes)   Leopold Godowsky, Jr. et Leopold Mannes – même si un brevet aurait été déposé en 1915 par un dénommé Capstaff – d’abord pour le cinéma 16 mm puis, progressivement pour la photographie.

Film inversible le plus utilisé au Monde, sa fabrication cessera en 2009  après soixante quatorze ans de fabrication ininterrompue : un record !

Inversible donc, c'est-à-dire donnant de suite un positif, ce film était caractérisé par une forte   SATURATION*  des couleurs, une légère dominante rouge et un fort contraste ; Il était vendu « développement compris » et la procédure était connue de tous. On envoyait ses films dans une enveloppe jaune et on recevait une boite jaune de DIAPOSITIVES*  montées sur carton.

Je rajouterai, pour ma part, une caractéristique essentielle sa capacité de conservation en prenant les précautions d’usage de stockage à l’abri de la lumière et au sec ! je dispose encore de diapositives de 1961 aux très belles couleurs. D’autres marques n’ont pas ce type de performance !

Enfin pour numériser ce type de DIAPOSITIVE* mieux vaut disposer d’un excellent scanner tant le KODACHROME 25 – par exemple – est « bourré » de détails. Je n’ai eu, aucun problème de dominante bleue lors de mes scans contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là ( enfin surtout là !).

 

 

 

 

Mélomanes et techniciens de génie ; à droite  LEOPOLD MANNES et à gauche  LEOPOLD GODOWSKY en dessous leur "Bébé" dans sa célébrissime robe jaune.

 

SOURCE et MONTAGE : JCR à partir de  sources diverses.


KODAK (ENTREPRISE)

 

 

La plus belle réussite commerciale dans la galaxie de l’industrie photographique, mais hélas la fin la plus triste. On pourra se reporter utilement à l’index EASTMAN* grand créateur de cette marque.

Qu’écrire sur l’entreprise quant tout a été écrit ! On y trouve la plus grande gamme de modèles d’appareils photographiques argentiques avec des bijoux (Médalist, Panorama, Cartridge) des ratés ( DISC, 110) des copies retentissantes ( EK ), des éclairs de génie trop tôt ( reflex numérique, premier compact 1 Mg°, les écrans OLED ) un échec cuisant par son ratage sur le passage argentique/numérique ; passage qui serait peut être plus du à un regroupement des fabricants argentiques et dominante éléctronique qu’à un refus pur et simple de se lancer dans le numérique, car les  générations inventives étaient bien présentes dans l'entreprise.

 

 

en 1987 tombait le symbole de KODAK* à VINCENNES (rue des vignerons) site longtemps dédié aux fabrications KODAK* Made in France de 1906 à 1987.

 

MERCI au responsable du site : http://portiragnespassion.over-blog.com/article-saga-kodak-103924388.html


 

vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

L

LAND (EDWIN)

LEICA

LESTRADE

LIFE

LINHOF

LUMIERE

 

 

 

LAND (EDWIN)

 

Rien à voir avec Mr ROVER ! Car Edwin Herbert LAND (1909 /1991) officiait, en tant qu’ingénieur de (très) haut niveau dans la photographie. Il dépose plusieurs brevets de filtres appliqués à la photographie et aux lunettes de soleil et crée sa soçiété qu’il re-baptise en 1937 en POLAROID*.

Eh oui le « Pola » c’était d’abord des filtres avant d’être cette invention extraordinaire de la photographie instantanée de 1948. L’étonnant est que mr E. LAND* a présenté dans les années cinquante son invention à la soçiété KODAK* qui l’a…..gentiment éconduit. Mais le plus étonnant encore c’est que la société POLAROID* reçoit, à titre de dommages-intérêt de la part de KODAK* ( un peu contraint et forcé car condamnée pour contrefaçon de licence ) la modique somme d’un milliard de dollars l’année même où son « Papa » mourrait.

Vous voulez encore être étonnés ? le nom POLAROID* et les produits qui vont avec existent toujours ;  Belle revanche pour Mr LAND* !

Voyez le magnifique panoramique sur le site de la marque en suivant ce lien : http://www.polaroid-me.com/fr/time-line.html

 

 

 

Edwin LAND (1909-1991)

 

SOURCE : polaroid-me.com


LEICA

 

Summum du snobisme photographique, repère des spéculateurs capables d'acheter un LEICA, de ne pas s'en servir et de le revendre avec gros profit, décalage technologique important, volonté de ne plus être de son temps, culte de la période « BARNACK* «  Cartier Bresson et Robert Capa,  recherche d’une crédibilité en se rapprochant d’un grand de l’électronique….Tout à été écrit, mais faut-il jeter les photographies avec le bain du révélateur ?

Symbole d’une époque où pas grand-chose d’autre n’existait qu’un M et sa gamme d’objectifs de grande qualité,  d’une époque où l’on savait faire de très beaux objets, d’une époque qui voyait la fin des appareils aux dimensions monstrueuses, d’une époque qui commençait à vivre avec des petits formats.

Aujourd’hui tout a changé, la durée de vie de nos APN* est très très courte, car on a forcément envie du dernier perfectionnement. On n’achète plus un appareil photographique pour la moitié d’une vie, on ne les garde plus ,  tout en essayant de les vendre sur « Leboncoin » en maudissant la vertigineuse chute des prix…

Mais franchement quel amateur , quel ICONOMECANOPHILE* n’a pas eu envie, un jour de posséder un LEICA* III , de lui trouver la meilleure place dans sa vitrine, de le faire fonctionner en noir et blanc – le chargement est-il toujours aussi pénible ?  - de constater le PIQUÉ* du Summarit  et à défaut d’un III succomber à un R8 ?

 

A quoi ressemble un LEICA zero  ?

dîtes un prix pour voir .....

  appareil photographique Leica vendu 2 160 000 €

Un nouveau record du monde de prix pour un appareil photographique a été atteint samedi au cours d'une vente aux enchères organisée par la Galerie Westlicht à Vienne.

Le Monde.fr |


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/05/12/un-appareil-photographique-leica-vendu-2-160-000-euros_1700404_3246.html#u9e1WPLxIAfETpQO.99

LESTRADE

 

Marque mythique de ma jeune adolescence où l’on se collait le nez sur ces appareils en bakélite jaune pour voire apparaître les chateaux de la Loire en relief et en couleurs. Lointain ancêtre des premiers appareils à sous installés sur les grands boulevards à Paris, ces visionneuses ont été déclinées en plusieurs couleurs et leurs planche de 10 photographies en double ( pour recréer l’effet relief) existaient en plusieurs milliers de références.

Dans les stéréoscopes bien des marques se partageaient le marché Français. On peut citer Bruguière, Colorelief, Romo, Rolland toutes Françaises.

 

Mon conseil : si vous vous intéressez à la stéréoscopie, ne manquez pas de visiter le site incontournable Français : http://www.stereo-club.fr


LIFE

 

Editeur Américain ( TIME LIFE* ) qui a produit, dans les années soixante dix – mise à jours jusqu’en 1983 - une encyclopédie de la photographie qui fait encore autorité quarante ans après .

17  volumes pour découvrir l’histoire, les grands techniciens, les grands artistes de la photographie ; même si une mise à jour s’imposerait. Mais où est-il le temps où l’on dépensait beaucoup d’argent pour ces ouvrages alors qu’aujourd’hui – et gratuitement ce qui peut être quelquefois dommage – on trouve tout ou presque ( comme sur le DIP !)

Mon conseil : il est encore facile de trouver l’ensemble des volumes pour une cinquantaine d’euros en fouillant dans les vide-greniers.

A quoi ressemblait l’encyclopédie TIME LIFE* ?

SOURCE et MONTAGE : JCR


LINHOF

 

 

Grande marque de chambre photographique professionnelle qui n’aurait peut être pas sa place dans ce DIP* si ce beau matériel ne prêtait pas au rêve inaccessible ( la chambre éponyme vaut le prix d’une petite voiture !). Décentrement, bascule, rails précis, look d’enfer : que de qualités. Mais Il faut avoir visé à travers un dépoli parfait sur des dimensions hors normes – jusqu’au 13x18 – en image inversée pour ressentir, peut être , l’émotion des premiers photographes au cœur de leur CAMERA OBSCURA* !

 

A quoi ressemble une chambre LINHOF* ?

 

 

Technika Linhof III de  1951 ! Une certaine ressemblance avec un GRAFLEX SPEED GRAPHIC ...

 

 

SOURCE : http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-12525-Linhof_Technika%20III.html

 


LUMIERE

 

Belle et grande maison Française crée en 1884 par le Père : Antoine et qui sera reprise par les enfants  – ils étaient 2 frères Louis et Auguste – le tout dans un cheminement industriel classique démarrant par la fabrication de plaques photographiques, puis de PELLICULES*, de produits chimiques pour la photographie, de matériels de prises de vues tant photographie que cinéma.

On à peine à imaginer aujourd’hui qu’une entreprise Française ait pu ainsi dominer un marché en plein développement ( sans jeu de mots ) pendant près de quatre vingts ans. Dans les années soixante quinze une fusion a lieu avec ILFORD*, fusion qui n’empêchera pas la disparition de l’entité ainsi formée en 2013