vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

 

R

 REMBOBINAGE

 REVELATEUR


REMBOBINAGE

 

Action bien ancienne consistant, une fois la PELLICULE* complètement impressionnée ( compteur à 36,37,38…. Ou levier d’armement bloqué ), à appuyer sur le bouton de débrayage situé sous le sabot de votre boîtier, puis à sortir la MANIVELLE* généralement cachée sous l’axe émetteur du film et à rembobiner gentiment et calmement jusqu’à entendre un clic qui indique que le film s’est désolidarisé de sa bobine réceptrice, enfin rembobiner jusqu’au bout ( première école ) et enfouir tout dans le réceptacle métallique de la bobine ou laisser sortie l’amorce ( seconde école) pour éviter ( ?) une hypothétique entrée de lumière par la fente latérale .
Si vous avez compris tant mieux, les Aînés auront reconnu ce qu’ils ont pratiqué pendant des décennies. Les plus jeunes opteront pour ignorer cette belle mécanique.
Voir également MANIVELLE* de


REVELATEUR

 

Magie du LABORATOIRE* argentique c’est le produit qui permet le développement du film alors plongé dans une cuve de solution réductrice basique. Les sels d’argent se fixent alors sur la  PELLICULE* pour donner le NEGATIF*. Quand on fait le tirage sur papier le REVELATEUR* est la solution qui permet de faire apparaître progressivement l’image ( c’est toujours un moment fort quant ,à la lumière rouge, on commence à voir les traits d’un portrait, les arbres d’un paysage…).


S

 

 SELENIUM

 SIX SIX

 SIX NEUF

 SOIREE DIAPOS

 SONORISATION

 SOUFFLET

 STEREOSCOPIE

 STENOPE

 SUPER

 SUBMINIATURE

 


SELENIUM

 

 

Oligo élément  anti oxydant protégeant d’un très grand nombre de maladies. Accessoirement il est un isolant  photo sensible capable de faire bouger une aiguille positionnée sur un cadran gradué…cela vous dit quelque chose ? c’est la bonne vieille CELLULE* A MAIN que tout amateur un peu éclairé utilisait pour connaître l’intensité de la lumière afin de caler au mieux VITESSES* et DIAPHRAGMMES*. Aujourd’hui encore ces cellules que l’on peut trouver à vil prix sur les brocantes et vide-grenier peuvent être  opérationnelles et diablement efficaces à peu de frais en étant attentif à la qualité des soudures, aux  vernis et oxydations diverses.

 

 

 

 

 

 

 

Un mythe des CELLULES au SELENIUM : la Weston

 

SOURCE : JCR


SIX SIX

 

C’est un format – comme son appellation l’indique – carré produisant des NEGATIFS* de 5,6 cm par 5,6 cm ,  donc facilement sans déception « numérisables ».  Bien qu’il existât  beaucoup de formats à partir de 6 cm sur un côté, le 6X6 est devenu grâce à des boitiers de légende un format roi.

Avec le 6X6 point de panoramique ni de 16/9, mais un sacré effort à faire pour cadrer au mieux tant nos habitudes de prises de vues sont beaucoup plus larges. Très adapté au portrait il permet de jouer avec la PROFONDEUR DE CHAMP* ( qu’on voit sur le dépoli : c’est magique !) . Cette visée magique ne va pas sans un inconvénient sur les bi-objectifs : l’image inversée .Toutes les formes de boîtier ont existé dans ce format du folding au mono-objectif en passant par la légende du ROLLEIFLEX* .

 

 

 

La visée sur le  magnifique dépoli d'un YASHICA MAT 124. il est beau mon dernier Petit-fils :MYKA.

 

SOURCE et MONTAGE : JCR

Les 6x6 Bi-objectif de l'Original ROLLEIFLEX aux inombrables copies dont une Francaise.


SIX NEUF

 

Un des nombreux formats argentiques dont le NEGATIF* faisait  56 mm par 84 mm en utilisant le, presque normalisé et vedette du moyen format, le film 120. Ce film déclinait les autres formats 6x4.5 , 6X6, 6x7 . Il permettait aux photographes professionnels de se contenter de tirages par CONTACT*  c'est-à-dire de planches reprenant le format natif de 56X84 par photographie.

 

 

 

 

Un très beau représentant des appareils type FOLDING* utilisant le format 6x9 le ZEISS IKON équipé ici d'un TESSAR.

 

 

SOURCE : JCR


SOIREE DIAPO

 

Evènement de portée familiale infligé à des milliers de familles dans les années soixante et soixante dix du siècle dernier ; familles qui ont encore gardé de graves séquelles liées essentiellement à l’ennui considérable qui se dégageait de ces soirées. En effet il faut comprendre ces éclopés du souvenir et rappeler comment se passait ces moments inoubliables.

L’invitant  était généralement le photographe – qui avait réussit alors à convaincre sa compagne – qui muni de tout le matériel ( projecteur, paniers de projections pleins de DIAPOSITIVES* , ECRAN * et pour les plus avertis magnétophone et synchronisateur de passages de DIAPOSITIVES* ) vous imposait le vendredi ou le samedi soir pour venir voir «  sans prétention » ( sans blague !!) les photos de vacances.

Tout le monde s’installe et le programme commence. Une douce musique s’échappe des enceintes et le ballet des DIAPOSITIVES*  peut commencer. Tout va généralement bien jusqu’au moment du premier incident : une diapositive qui se coince, semant évidemment la zizanie non seulement dans le refroidissement du projecteur, mais dans la bande son. Pire, déformée par le passage mécanique du bras du projecteur elle est remplacée par une plus mauvaise. Le deuxième  incident est généralement la DIAPOSITIVE*  inversée où les têtes en bas font bien rire l’assemblée ( à l’exception du photographe ), suivi d’assez près par le troisième incident l’ECRAN*qui se replie.

Heureusement tout n’était pas aussi catastrophique et si vous aviez la chance de voir des DIAPOSITIVES* un peu exotiques dans le silence ronronnant du moteur de refroidissement du projecteur avec un photographe dont l’égo n’avait pas besoin de vos compliments, vous pouviez passer une bonne soirée, en ayant accepté toutes les règles préalables dont la plus importante : ne pas critiquer !!

 

 

 

Une publicité faîte par un fabricant Francais de projecteur de DIAPOSITIVES* : PRESTINOX* sur laquelle on voit 4 mannequins qui n'ont jamais du assister à ce type de punition.

 

SOURCE : JCR


SONORISATION

 

Avec la projection en FONDU ENCHAINE*  ( le top quand même ) quelques photographes adeptes de la DIAPOSITIVE* se sont frottés à la synchronisation du son et de l’image fixe. Il fallait pour cela disposer de matériel allant du magnétophone à cassettes associé à un GENERATEUR DE TOPS* aux grands magnétophones à bandes tels qu’Akai ou REVOX, mais là le photographe amateur pénétrait dans un monde de concours !

La principale difficulté était de bien synchroniser le passage des DIAPOSITIVES* ainsi que les effets assoçiés à une musique adaptée ( enfin plus ou moins car c’est un métier ). Tout montage de ce type n’était pas toujours opérationnel sans risque d’interruption sauvage ou de panne , mais cela faisait le charme de ces SOIREES DIAPOS* avec la musique en plus pour s’endormir.

 

Le must des magnétophones audio-visuel de l'époque : le REVOX A77 aujourd'hui encore très recherché.

Extrêmement rare dans les photo-clubs des années soixante dix il était plutôt remplacé par (pour ne prendre qu'un modèle) un appareil à cassettes audio le PHILIPS 2209 AV.

Est-il obligatoire de préciser tout ce qui allait derrière ( ampli + enceintes + micro) pour réussir  la DIAPO PARTY pro !

SOURCE : JCR

on peut se reporter utilement sur les items : DIAPOSITIVE, ECRAN, GENERATEUR de TOPS MAGNETIQUES...pour ne serait-ce qu'imaginer la difficulté d'organiser une telle soirée sans ....incident.


SOUFFLET

 

Principe fondamental du vendeur en brocante d’appareils photographiques anciens : « y a un SOUFFLET* c’est vieux et ça vaut cher « . En fait le SOUFFLET* qui permet de mettre le plan film en face de l’objectif, permet également de diminuer l’encombrement du boîtier.  L’aspect esthétique de l’ensemble a souvent été renforcé par des soufflets de couleurs ( rouge ou brun, au-delà du banal noir). Difficile de dater l’apparition du SOUFFLET*, ( fin du XIX ième siècle ? ) mais le KODAK* Vest Pocket de 1912 ( appelé faussement « appareil du Soldat ») pour ne prendre qu’un seul exemple illustre bien le côté pratique  pour un appareil facile à mettre dans la poche.

Brève histoire du VEST POCKET de KODAK*


STEREOSCOPIE

 

Ancêtre du 3D la STEREOSCOPIE* été introduite en France à la fin du XIX ième siècle ; au risque de vous surprendre elle  a été mise au point avant les travaux de DAGUERRE* du côté de la Toscane et son histoire et longue et riche. Les premières visionneuses en relief sont présentes dans tous les foyers bourgeois dès 1855 et sur les grands Boulevards à Paris il fallait mettre une pièce dans une grande visionneuse pour voir quelques jeunes femmes dénudées. Il était donc beaucoup plus courant de disposer de matériel de vision que de matériel de prises de vues pourtant bien présents ( Circa, Béliéni, Gaumont, Richard…).
On pouvait regarder des photographies cartonnées à l’aide de Mexicaine ( stéréoscope en bois fabriqué aux Etats-Unis pendant près d’un siècle), de stéréoscope pliant ( type Gaumont ) et plus récemment, dans les années soixante, du fameux LESTRADE* fabriqué en FRANCE et qui enchanté les jeunes années des Papies et Mamies Boomer.

Je vous recommande de visiter le site complet sur ce sujet en suivant le lien :

http://www.stereo-club.fr/TEMPO/spip.php?page=accueil

 

Le monde de la STEROSCOPIE*


STENOPE

 

Technique simple consistant à disposer d’une boite  perçée en façade d’un trou minuscule (genre trou d’aiguille) et à l’arrière vous prend l’idée folle de mettre une surface sensible. Laissez entrer la lumière pendant quelques minutes ( c’est ici le règne de l’approximation) et vous aurez sur la surface sensible ce que vous avez mis devant le trou minuscule, mais inversé.  Explication simpliste qui doit se compléter par la lecture de l’item CAMERA OBSCURA*. Plus sérieusement se reporter à l’excellente explication de Robert Collognoli dont voici le lien : http://www.galerie-photo.com/stenope.

 

A quoi ressemble un STENOPE ?

 

 

 

explication du principe physique.

 

SOURCE : : http://www.lilblueboo.com

 

 

 

 

 

 

ensemble STENOPE* ILFORD* vendu sur le site LOMOGRAPHY.


SUPER

 

Exclamation que j’espère entendre de temps en temps à la lecture de ce DIP*


SUBMINIATURE

 

Représente pour un collectionneur ICONOMECANOPHILE* un ensemble d’appareils à la taille bien inférieure ( Sub = sous ) à la plupart des boîtiers argentiques. Il ne faut pas croire que cette miniaturisation soit récente puisque l’appareil « Carmen » au format 5.9x12.7 datait déjà des années mille neuf cent trente et il avait même été précédé d’une vague d’appareils photographiques dits « espion « , mais on parlait plutôt de discrétion que de miniature, car il faut relativiser la taille des appareils qui de grands sont passés à moyen, puis à petit avant d’être …micro.

L’utilisation du film cinéma 16 mm fût également l’occasion de miniaturiser les boîtiers ; Citons (liste non exhaustive ) MINOLTA (hi16, 16PS, 16 MG ), RICOH (16 ,Steky) MAMIYA ( le 16 encore !) ,  KIEV 30, YASHICA 16EE, EDIXA 16 ….

Pour les puristes seul MINOX* est un réel SUBMINIATURE* au format de sa cassette native 8X11 mm qui , par sa gamme, sa renommée, le génie de son créateur WALTER ZAPP* et la qualité de ses produits surpasse en effet bien des boîtiers baptisés, par hasard, subminiatures. La firme a même fait une incursion dans le créneau numérique-subminiature grâce à ces fantastiques mini répliques sans doute uniques.

 

On a ensuite, malheureusement fait entrer dans cette catégorie beaucoup de produits au format 110 (13x17)un des  avatars de KODAK, (même si ce format a été sauvé, qualitativement parlant ,  par le PENTAX 110) . Le  format 17.5 faisant des photographies de 14x14 mm a inondé le marché des années cinquante avec ces Colly et autres Tougodo (nom du fabricant) : jouet ou objet de collection ?

 

Quant à l'hypothèse bien séduisante de refaire des photographies avec ces boîtiers, il est , aujourd'hui facile de se procurer tous les films MINOX, les cassettes 110 également, mais ceux fonctionnant avec du 16  mm sont plus difficiles à refaire fonctionner.  Si vous avez la chance de mettre la main sur des cassettes vides ( métal ou plastique) n'hésitez pas et achetez du film 16 mm en bande et à vous la bricole approximative mais qui peut fonctionner.

les "vrais" SUBMINIATURES*