vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

 

M

 

 M comme MANUEL

 MACROPHOTOGRAPHIE

 MAIN

 MAP

 MASQUE

 MAUVAISE FOI

 MEGAPIXELS

 MICRODRIVE

 MISE AU POINT

 MODE AUTOMATIQUE

 MODE MANUEL

 MODE RAFALE

 MODE…STIE

 MONOPOD

 


M (MANUEL)

 

En dehors de l’AUTOMATIQUE* une des 3 positions – quelquefois énigmatiques – de la molette d’un APN* permettant d’être le maître absolu de votre prise de vues puisqu’en manuel vous choisissez la vitesse ( S* comme SPEED* ) et l’ouverture ( A comme APERTURE* ).

Mais pour choisir encore faut-il disposer de toutes les bases de la photographie ; Aussi serait-il bon de vous reporter à VITESSE*, SPEED*, APERTURE*, OUVERTURE*, PROFONDEUR DE CHAMP* ou de ne pas vous prendre la tête et de mitrailler à tout va en A comme AUTOMATIQUE* !


MACRO PHOTOGRAPHIE

 

Technique fascinante permettant d’approcher de très près – souvent à quelques centimètres seulement de la lentille frontale – le monde qui nous entoure. On ne parle de MACRO PHOTOGRAPHIE* que si on est – au minimum - dans le rapport 1/1 c'est-à-dire qu’un insecte de 1 cm fait 1 cm sur la pellicule ou le capteur .

Mais là on touche vraiment les problèmes de MISE AU POINT,* PROFONDEUR DE CHAMP* , éclairage….une très belle école de l’humilité même avec un APN* car on a l’impression que rien ne fonctionne comme pour une photographie normale.
Le plus déroutant est la PROFONDEUR DE CHAMP* souvent réduite à 1 cm – mais c’est tout de même presque aussi grand( ?) qu’une coccinelle – et en sachant que pour obtenir la plus importante profondeur de champ il faut fermer le DIAPHRAGME* vous avez l’impression de ne plus avoir de lumière.

Pour tout cela l’idéal est d’avoir un objectif dédié MACROPHOTOGRAPHIE* ( MACRO ) mais ça coûte un BRAS* ! on peut essayer un compact à position également dédiée mais les résultats seront très decevants. Rares seront ceux qui investiront dans des bagues allonge à l’ancienne qui permettront d’augmenter le rapport de grossissement évoqué au premier paragraphe.

                                                                                                                     
Anecdote : du temps de l’argentique pour avoir une bonne lumière on dirigeait sur le sujet un projecteur de DIAPOSITIVES* allumé : ça faisait une belle lumière blanche !

 

un exemple de MACRO PHOTOGRAPHIE* argentique  ?

 

 

 

 

 

cette image date de 1971 ; j'étais alors équipé d'un PENTAX SPOTMATIC d'un objectif de 50 mm ouvert ( svp) à 1.4 vissé ( ah le pas 42 !) sur un soufflet. Mon doigt était équipé d'un sparadrap. J'étais , à l'époque, très fier du résultat. Beaucoup moins aujourd'hui.

un exemple plus récent de MACRO PHOTOGRAPHIE*

 

 

Bon là je triche un peu parce que le rapport de reproduction ne correspond pas vraiment à de la MACRO PHOTOGRAPHIE * mais je voulais illustrer les nouvelles facilités offertes par les APN*, à savoir : l'automatisme, la bague miracle de mise au point et la visée par écran orientable interposé.

J'étais équipé d'un OLYMPUS STYLUS 1


MAIN

 

Située au bout de vos  bras elle permet une préhension facile d’un boîtier photographique. Bien sûr un manchot peut s’en sortir sauf s’il manipule un très gros téléobjectif. Le problème est qu’une main est munie de  5 doigts et qu’il n’est pas rare qu’ils s’invitent – seul ou à plusieurs – sur la photographie. Le phénomène s’étant amplifié avec les compacts et avec les smartphones.

Ne souriez pas cela peut être un doigt mais également un cabochon d’objectif ou un rabat de l’étui du smartphone.

 

Quand un doigt (bien élevé) s’invite cela pourrait donner cela : 

 

 

 

 

Le montage est très grossier, mais attention lors de vos prises de vues vous pourriez vous retrouver avec quelques indésirables..


MAP

 

Abréviation de MISE AU POINT* …manuelle cela va de soi !


MASQUE

 

Outre l’accessoire essentiel de tout carnaval, cela concerne également un des fondamentaux du POST TRAITEMENT PHOTOGRAPHIQUE* consistant à corriger , à créer des éléments, à améliorer des fichiers photographiques jusqu’à la disparition de certains éléments, à l’enjolivement exagéré, voire aux trucages.

Tous les logiciels de POST TRAITEMENT* disposent de cet outil : vous vous reporterez utilement à leur mode d’emploi.


MAUVAISE FOI

 

Sentiment traversant quelquefois à la lecture de certaines définitions l’état d’esprit de l’auteur. Qu’il en soit ici ( c’est selon ) soit remercié soit pardonné.


MEGAPIXELS

 

Mot quasiment indispensable et magique du marketing photographique qui part du principe que plus il y a de pixels sur votre CAPTEUR* plus il est meilleur !

Rappelons que le Mpx est le million de pixels et que le moindre smartphone peut atteindre 8 Mpx avec, il est vrai, un tout petit capteur et des pixels encore plus petits…

Un APN* compact possède couramment 14 à 16 Mpx, un BRIDGE* autour de 20 Mpx, un REFLEX* près de 40 Mpx et un dos moyen format 60 Mpx et je ne parle pas des appareils scientifiques.

Si vous souhaitez  imprimez vos photos ou le faire faire le nombre de Mpx nécessaires est bien différent que pour visualiser sur un écran. Pour résumer grossièrement imprimer un poster ( que l’on regarde à au moins 1 mètre ) de 70X120 nécessite , pour avoir un tirage de qualité, un APN au capteur minimal de 10 Mpx, alors qu’un tirage en 10X15 ne demanderait qu’un capteur de 2 Mpx ( mais en reste-t-il encore ,). Vous avez compris que les problèmes d’impression sont bien plus complexes que les problèmes de visualisation d’un fichier photographique.


MICRODRIVE

 

Jusqu’à récemment (2010 sauf pour certains APN* professionnels ) la carte mémoire COMPACT FLASH* existait et IBM a crée un mini disque dur s’encliquant parfaitement dans le compartiment réservé ( le SLOT ) . En 2005 HITACHI   rachetait  le process IBM et  présentait  une MICRODRIVE* de 4 G° et en 2015 la capacité a doublé. Aujourd’hui le terme MICRODRIVE* est utilisé pour tout type de disque dur miniature.

A quoi ressemble une MICRODRIVE ?

 

 

 

 

 

 

 

 

SOURCE : JCR


MISE AU POINT

 

C’était une manœuvre délicate et assez jouissive ( quand on arrivait à voir net ce qui pouvait être flou, surtout sur un beau dépoli de 6X6 par exemple ) consistant à tourner une bague située sur l’objectif ou sur le côté d'un 6X6, pour arriver , non seulement à une image nette, mais à un contrôle parfait de la PROFONDEUR DE CHAMP*. Il est utile de signaler que cette mise au point dépend de la distance entre l’objectif et la PELLICULE* ou le CAPTEUR* et de l’éloignement du sujet.
Cette manœuvre est , aujourd’hui, désuète remplacée, pas toujours avec avantage, par l’AUTO FOCUS* .


MODE AUTOMATIQUE (A)

 

C’est la façon dont vous allez régler votre boîtier afin qu’il prenne les meilleures photographies sans que vous puissiez , un seul instant, intervenir.

Attention ce mode peut provoquer des frustrations importantes et des interrogations dans le POST TRAITEMENT* des épreuves. Entres autres : «  M….pourquoi il a surexposé ce c…d’appareil », «  ah là l’autofocus n’a pas compris il me met net le premier plan… », « je pensais que c’était net j’avais vérifié sur l’écran..)

Rappelons que le mode automatique va résoudre 90 % des situations, mais va sérieusement demander de la réflexion pour les 10 % restants.
Rappelons enfin que le mode AUTOMATIQUE* n’automatise pas encore le bon cadrage et la composition, ni même le talent.

Voir également AUTOMATIQUE*


MODE MANUEL (M)

 

C’est la seule façon que vous avez d’être « seul Maître à bord » de votre boîtier. Mais là, attention il faut être sûr de maîtriser les FONDAMENTAUX à savoir la VITESSE*, La SENSIBILITE* et le DIAPHRAGME* et tout ce qui va avec : la PROFONDEUR DE CHAMP*, la maîtrise de la lumière….

Mais il faut surtout oublier le … »bon vieux temps de l’ARGENTIQUE* « car lorsqu’on voulait analyser ne serait-ce que la lumière on disposait au mieux d’une petite cellule peu précise alors qu’aujourd’hui c’est un micro ordinateur qui analyse  avec grande précision la lumière. Ensuite faire du manuel était – toujours à cette époque – quasiment obligatoire et possible grâce aux excellents  viseurs ( je me rappelle avec émotion le viseur MINOLTA*)..et  l’absence d’AUTO FOCUS*.

Alors inutile de singer les Maîtres du noir et blanc en voulant diriger votre boîtier sans faire confiance aux automatismes. Il ya aura toujours plusieurs écoles !!


MODE RAFALE

 

Ce mode permet de prendre plusieurs photographies espacées de quelques centièmes de seconde pour les meilleurs… ; avec le mode 4K on arrive même à 30 images par seconde..idéale pour décomposer un mouvement ou remplir une CARTE MEMOIRE* à grande vitesse . Il est à noter la certaine forme d’hypocrisie consistant à prendre 50 photographies en RAFALE*, n’en choisir qu’une et affirmer qu’on a un « sacré coup de patte au premier coup »…

J’ai toujours été étonné lorsque dans un film un inspecteur photographie des suspects en utilisant la RAFALE* à tout va alors même qu’un peu de patience…..


MODE…STIE 

      

Qualité inséparable, c’est bien connu, de tout photographe amateur et de tout conseilleur et sérieusement absente de ce DIP*


MONOPOD

 

Comme son nom l’indique il s’agit d’un pied unijambiste qui fait office de canne pour marcher et accessoirement porte un boîtier car muni à son sommet du pas de vis universel de fixation il est aussi muni de plusieurs tubes à emmanchement permettant un transport facile. De là à aller jusqu’à une utilisation du même adjectif il faut reconnaître que ce n’est pas toujours facile.

A quoi ressemble un Monopod ?

 

 

 

 

 

 

Il est à noter que l'on distingue très clairement sur cette illustration du roman de Robert Louis Stevenson " L'île au trésor" (1883) le prototype hélas resté anonyme du MONOPOD* utilisé à des fins médicales plutôt que photographiques, bien que l'invention de Mrs NIEPCE* et DAGUERRE* soit " sur le marché" depuis plus de cinquante années.


vous pouvez retrouver les mots en MAJUSCULE* et astérisque dans une des 4 parties du DIP

N

 NETTOYAGE DE CAPTEUR

 NOIR ET BLANC

 NOMBRE GUIDE

 NUMERIQUE

 NUIT

 


NETTOYAGE ( DE CAPTEUR )

 

Exercice périlleux consistant à éliminer toutes les poussières de votre CAPTEUR * poussières qui ornent toutes vos photographies et en plus toujours au même endroit. Vous vous apercevez alors de deux choses : la première c’est que les nettoyeurs sont assez inefficaces ( quelle que soit la technique ) tout comme le marketing l’est – lui efficace -. La seconde est que vous auriez mieux fait d’acheter un bridge et évité ainsi toute pénétration subreptice sur votre capteur : mais c’est trop tard !

Beaucoup de méthodes et de produits sont présents sur le marché. Je citerai – sans publicité, quoique si quelqu’un veut payer – du plus simple au plus sophistiqué :

-       Aspirateur à poussière (éviter ceux des stations-services)

-       Coton tige large + alcool propylique

-       Pinceau de la largeur du capteur + solution dédiée

-       Pinceau éclairant + liquide adapté au capteur

-       Bombe à air + plumeau +…

-       Kits de nettoyage adaptés au capteur

Il est évident que cela peut faire peur mais en respectant votre CAPTEUR*( ne pas appuyer dessus, utiliser une bombe à air par pulsions multiples , laisser sécher…) et en ayant pris soin de relever le miroir ( sans blague ??) et charger la batterie vous devriez éviter une dépense importante.


NOIR ET BLANC

 

Le summum du snobisme photographique mais sans doute le sommet de la difficulté du photographe amateur. Le noir et blanc est également encensé en cinéma, mais beaucoup moins en peinture et en télévision. C’est sans doute l’origine même de la photographie qui fait que tout le monde voudrait être Hadget, Doisneau, Cartier Bresson ou Robert CAPA. On a très souvent assoçié noir et blanc avec classicisme(voire classieux) tant en photographie qu’en cinéma.

Mais rien de mieux que le noir et Blanc pour créer de beaux contrastes et une gamme de gris inégalée mais difficile à obtenir. Tous les appareils numériques font du NetB, mais je vous conseille fortement de traiter votre épreuve en post traitement  car vous pourrez calibrer vos couleurs transformées en fonction des contrastes que vous souhaitez.

Quelques beaux exemples de photographie argentique noir et blanc :


NOMBRE GUIDE (NG)

 

S’utilise pour un flash et définit sa puissance. Plus le nombre guide est élevé plus le flash est puissant – par ex ng42 indique un flash plus puissant  (sans que cela soit proportionnel) qu’un NG 24 . Il faut être cependant prudent car d’une on a du mal à le trouver ce fameux NOMBRE GUIDE* et de deux les constructeurs donnent le NG*maximum ;

Exemple : NG = d x f     où d est la distance où un objet est correctement exposé et f l’OUVERTURE* de votre optique ( voir DIAPHRAGME* ) . Avec cette formule on peut donc connaître la distance idéale, l’ouverture idéale, le NG* nécessaire….il suffit de réfléchir ( attention port du cerveau obligatoire !).

Une  utilisation – un peu décalée aujourd’hui- permet de connaître la distance totale comprise entre le flash et le sujet pour une bonne photo : exemple un Flash NG 36 et une optique d’ouverture f4 donnera 36/4= 9 mètres de bonne lumière.

 

Aujourd'hui fin des calculs fastidieux puisque  les flashmètres font tout le boulot  auto  ma  ti  que  ment    !!


NUMERIQUE

 

Par opposition à argentique sans opposer les utilisateurs de l’un ou de l’autre ; concerne une technique qui consiste essentiellement à éliminer du paysage commercial Français tous les photographes, des rayons des vendeurs tout ce qui fonctionne avec une PELLICULE* . Ceci permettant à tout vide grenier de regorger de matériel dit ARGENTIQUE*  de matériel de LABORATOIRE* de développement et d’accessoires divers vendus à vil prix. On notera que cette nouvelle technique peut également s’appeler digitale et qu’elle remplace tout support ARGENTIQUE*  par un CAPTEUR* lui-même transformant la lumière en signaux électriques traduits par des nombres.


En fait le NUMERIQUE*  , outre un grand changement des habitudes de tout photographe, ne change strictement rien en ce qui
concerne le CADRAGE*  , l’analyse de la lumière, la REFLEXION * liée à la composition de l’image bref tout ce qui fait perdre du temps et  permet  la forte croissance des PHOTOMOCHES*   prises dans le monde.


NUIT

 

Photographies assez faciles à réaliser sauf en numérique où la couleur est polluée par un – il est vrai souvent esthétique – orange assez vif ! Les réglages dédiés font souvent la part belle aux contrastes exagérés.. Comment, même avec un APN* de base faire un photographie de nuit correcte.
D’abord se mettre sur M comme manuel puis sur une sensibilité basse ( 200 ISO ) , se munir d’un pied : un vrai , et faire des………essais de temps d’exposition ( vous avez de la chance avec le numérique cela coûte moins cher qu’avec l’argentique ), 15 secondes, 30 secondes et plus… je vous conseille le mode BULB*  pas toujours accessible, mais facile c’est la bonne vieille pose B . Peaufinez votre cadrage et c’est parti pour des photographies simples à faire et particulièrement spectaculaires.

 

Voyons ce que celà donnait  en Argentique

En numérique c'est un poil plus compliqué car on balance entre les couleurs flatteuses et orange de l'automatisme et la réalité qui est beaucoup moins....orange ! Tout celà n'est, bien entendu, pas aussi simple car il faudrait tenir compte de la technique des éclairages présents sur la photographie....et là je suis dépassé.